vendredi 20 septembre 2013


Voici l'entrevue qui m'a fait réagir. Elle débute à 24 min 25 et se termine vers 35 minutes quelques : http://zonevideo.telequebec.tv/media/6938/emission-336/bazzo-tv


BARBARA KAY

Chère Barbara Kay, merci !

Grâce à vous, la lumière vient de poindre au bout du tunnel. J’étais aveugle et je ne le savais même pas. Vous m’avez guéri de ma cécité. Dans ma grande noirceur, je me heurtais et me blessais sur des objets sans importance. La langue, la culture, l’idée que notre nation puisse débattre librement de n’importe quel sujet, ne pourront jamais plus entraver ma marche qui était, avant votre intervention, erratique et sinueuse.
La vérité vient de sortir de votre bouche d’intellectuelle franche et respectueuse.

Comment vous remercier ? Comment ne pas être reconnaissant envers le destin qui m’a fait vous croiser sur les ondes télévisuelles ? Je ne sais par quel miracle, mais vos propos d’hier, jeudi 19 septembre 2013, à l’émission Bazzo.TV, m’ont ouvert  les yeux. Maintenant, je sais ce que je vaux. Je sais ce que le ROC pense sincèrement de moi et de mes semblables. Enfin, je sais davantage qui je suis.

Devant tant de sagesse et de diplomatie, je me suis même demandé, au cours de votre soliloque, quelle mouche pouvait bien avoir piqué le Conseil de presse du Québec, en 2007, lorsqu’il a rendu une décision vous condamnant pour « provocation excessive » et « généralisations susceptibles de perpétuer des préjugés ».
Bon, évidemment, lorsque vous vous êtes aperçue, vous qui êtes si pondérée et équilibrée dans vos analyses, que vos propos n’étaient pas bien reçus, vous avez voulu dorer un peu la pilule. C’est alors que vous avez dit que vos remarques n’étaient pas destinées aux gens, mais bien à leurs représentants, à leur gouvernement. Gouvernement péquiste s’entend (vous savez, celui que vous accusez de présenter des projets de loi immondes, comme celui sur la langue). Bien sûr, comme tout le monde le sait, en démocratie, les gouvernements s’élisent eux-mêmes.     
Bon, je pourrais continuer et vous parler de vos opinions sur mon intolérance et l'obsession maladive que j'entretiens envers mon image, mais je ne veux pas trop m’attarder (car comme vous pouvez vous en douter, j’ai du pain sur la planche afin de me guérir de mes tares, de mes manquements et de redevenir un citoyen honorable et ouvert), c’est pourquoi, dès maintenant, je souhaite vous remercier à nouveau pour cette révélation salutaire.   

Signé,

Jean-Luc Jolivet (futur ex-xénophobe bientôt plus replié sur soi)

mercredi 18 septembre 2013

LES DÉFAUTS

En faisant la vaisselle, cette pensée me traverse l'esprit : il est toujours plus facile d'avoir de l'indulgence à l'égard de nos propres défauts. Nous avons toujours une excuse prête, à portée de la main, afin de nous justifier.

Jean-Luc Jolivet
2013-09-18