SALUTAIRES MARCHES
Vrai que je t’ai négligée
Impossible de le nier
Faisant mon beau smatt
En préférant avant tout rouler
Que de me tenir sur mes pattes
Vrai que je t’ai boudée
Impossible de m’en cacher
M’affichant comme un paon
Sur la selle de sa bien aimée
Et choisissant de te laisser en plan
Vrai que je t’ai méprisée
Impossible de me dérober
Je te comprends de m’en vouloir
J’ai agi comme le dernier des crottés
En évitant tous les trottoirs
Mea culpa, mea maxima culpa
Avec ce grand confinement
Me suis souvenu qu’en marchand
Ma tête s’accordait bien à mes pas
On sort ? Allez, sois sympa !
Jean-Luc Jolivet