lundi 25 juin 2018


Discours de la Fête nationale du 24 juin 2018


Chers amis.es, Québécoises, Québécois de toutes origines et de tous âges, bonsoir ! À nos sœurs et à nos frères des premières nations, un salut amical et respectueux : Kwei !

Le grand Gaston Miron a écrit un jour : « Si nos yeux se vident de leur mémoire, nous ne serons plus des hommes. » De vous voir toutes et tous aujourd’hui en si grand nombre, hommes et femmes debouts et fiers, je me dis que la mémoire est encore vive et pleine. 

D’aussi loin que je me souvienne, la fête nationale a toujours eu une résonance particulière en moi. En plus de coïncider avec le début de l’été, elle me fait prendre conscience de mon appartenance à ce beau et grand peuple Québécois.

Un peuple courageux, innovateur, généreux, chaleureux et ouvert.

Un peuple qui n’a pas à rougir devant quiconque et qui s’illustre internationalement dans plusieurs domaines.

Une nation qui porte en elle de riches et denses histoires de héros. Histoires qui continuent à s’écrire à tous les jours sous nos yeux.

Justement, ce soir, profitons de notre fête nationale pour reconnaître et honorer nos héros et nos héroïnes qui ne font peut-être pas constamment les manchettes et les premières pages des magazines, mais qui, par leur action quotidienne, font du Québec un lieu en constante évolution où il fait bon vivre.    

Ce soir, saluons respectueusement cette femme qui, à tous les jours de sa vie, après s’être assurée que sa marmaille ne manque de rien, retourne à son laboratoire de recherche pour trouver un remède ou une solution à nos défis environnementaux.

Levons notre chapeau à cet homme qui, après avoir laissé sa petite au CPE, retourne à son entreprise où il a tout investi afin de créer dans sa ville un milieu de vie dynamique et ainsi permettre à des gens d’occuper des emplois de qualité.

Remercions ces infirmières, ces enseignants, ces entraîneurs, ces travailleuses sociales, ces ergothérapeutes et j’en passe, qui ne comptent pas leurs heures pour faire une différence positive dans la vie des gens et qui sont des transmetteurs d’humanité.

Témoignons de notre estime à ce mécanicien qui s’assure de mettre à jour son expertise afin que l’on roule avec des véhicules sécuritaires et à cette coiffeuse qui nous fait une belle tête pour les occasions spéciales et pour la vie de tous les jours.

Soyons reconnaissants envers cette agricultrice, cet épicier et ce boulanger qui se lèvent aux petites heures du matin et qui travaillent d’arrache-pied pour nous fournir en denrées alimentaires de qualités. 

Inclinons-nous devant ces bénévoles et ces aidants naturels qui sont des diffuseurs de lumière et de bien-être.

Enfin, rendons hommage à cet auteure-compositrice-interprète, à ce dramaturge, à ce poète qui sèment le rêve dont nous avons tant besoin pour exister et à cette journaliste qui décrit, objectivement, le monde dans lequel on vit.  

La liste pourrait être encore longue et exhaustive, mais je sais que tout comme moi vous avez hâte de voir le superbe feu d’artifices préparé par nos valeureux bénévoles et ainsi de continuer à festoyer avec Perle et ses musiciens. Et vous aurez compris où logent mes héros préférés.

En terminant, il n’y a pas de meilleures façons pour clore ce petit discours que d’utiliser ces mots d’espoir chantés il y a 40 ans par deux de mes héros, Serge Fiori et Richard Séguin : « Ça fait du bien de s’voir, ensemble dans un lieu d’espoir, j’crois en toi tellement fort, si on chantait encore »

Bonne fête nationale !

Jean-Luc Jolivet