40e Anniversaire de
ma sœur
Chère Marie-Claude,
Ma sœur, ma complice, mon «aî
nez». Ben oui ! C’est comme ça, on y peut rien changer, tu es «nez» avant moi.
Tu es donc plus vieille que moi de quelques «an nez». Es-tu plus sage pour ça ?
La plupart du temps oui. Mais, il fut une certaine «jour nez» où la moutarde ta
tellement monté au «nez» que tu ne pouvais plus me pifer. Tu as perdu, à ce
moment, ta contenance «in nez» et il s’est produit un évènement qui aurait pu
«cangrè nez» notre bonne entente.
Mais avant de raconter cette
histoire «nez buleuse» et nauséabonde, j’aimerais bien te rendre un hommage
bien senti !
D’aussi loin que je me
souvienne, à part ce point «nez gatif» inscrit à ton dossier, je «nez» que de
bons souvenirs de ces 37 «an nez» de vie
Ce qui me reviens spontanément
à l’esprit est ta chaleureuse et réconfortante présence, ta générosité, ton
amour inconditionnel pour nous, tes frères, et ta proverbiale sincérité.
Lorsque je me replonge, en «ap
nez» dans la mer de notre prime enfance, de odeurs de gâteau au chocolat me
revienne de ton p’tit four à pâtisserie, des images de livres de Martine
m’apparaissent dans ma p’tite caboche et ton regard bienveillant et plein de
tendresse de grande sœur, illumine encore ma boîte à souvenirs.
Lorsque je jette une oreille
sur nos «an nez» d’adolescences, j’y entends des tounes de Cabrel, de Chris de
Burg et de Shawn Philips, et si je prête bien attention, j’y distingue
clairement, à travers cette cacophonie adolescente, ta voix calme, ta présence
positives et tes conseils généreux.
Lorsque je regarde dans la
lunette de notre vie adulte, j’y vois la belle et solide relation que nous
avons tissée tout au long du chemin et j’y ressens une indicible fierté et une
immense reconnaissance envers la vie d’avoir eu la bonne idée et la gentillesse
de nous faire pagayer côte à côte à bord du même canot.
Bien sûr, l’eau sur laquelle
nous voguons ne peut pas toujours être claire et limpide, mais faire la
traversée en te sachant pas trop loin est une encouragement à redoubler
d’effort pour garder la barque à flot.
Voilà pour les fleurs,
maintenant, voici le pot.
Comme promis, je dois, pour le
bénéfice du monde ici rassemblé, «rame nez» à l’avant plan, ce petit récit qui
ne date pas de l’ère de «nez andertal», mais qui ma foi, n’a rien à envier à
cette période.
Je sais, à l’époque, j’étais
un «nez nervé» et je pouvais parfois te tomber sur les nerfs, «nez en moins»
ton moyen de me fermer le clapet était un peu particulier.
Voici l’affaire : Alors
que maman était prise au téléphone et que moi j’avais, pour je ne sais trop
quelle raison, le museau dans un tiroir ouvert de la commode de ma chambre, tu me
refermas ledit tiroir sur le nez !
Tu y étais allée de toutes tes
forces afin de me faire exploser le mufle en mille morceaux.
Le problème et que le nez a
beau être attaqué, la bouche elle peut toujours lancer un cri primal ! Ce qui a
fait «termi nez» prématurément la conversation téléphonique de Mom et pleuvoir
sur toi une averse de reproche.
Évidemment, à part des points
de sutures, je ne garde aucune animosité. Tout ce dont je me souviens vraiment,
c’est que je me suis «prome nez» un bout de temps avec un gros pensement au
bout du pif. Par contre, je soupçonne que l’idée de faire infirmière a
commencer à germer inconsciemment en toi à partir de ce moment 😉
Bon 40e
anniversaire de naissance ma sœur, ma complice, mon «aî nez» et merci d’être la
si bonne personne que tu es !
Je t’aime,
Ton frère Jean-Luc xx
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