L’ATTERRISSAGE
Ça y est.
Demain, ou dans quelques jours, nous devrons tous reprendre
le collier. Nous devrons tous recommencer à rouler notre rocher de Sisyphe dans
les sillons du quotidien et des horaires fixes. Pour le meilleur ou pour le
pire. Oui, parce que, garder le rythme du temps des fêtes à l’année longue, pas
sûr qu’il y aurait beaucoup de monde qui pourrait «toffer la run».
Et, je suis de ceux qui croient qu’il y a beaucoup de satisfaction
et de plaisir à tirer d’un travail valorisant et enrichissant. Ai pas dit
payant, mais bien enrichissant. En tout cas, en ce qui me concerne. Les deux ne
sont évidemment pas incompatibles.
Peu importe, encore cette année, c’est la boîte à souvenirs
remplie à ras bord et le corps ragaillardi de ces précieux moments que je sors bientôt
de ce congé.
Ce qu’il y a de bien là-dedans, c’est d’avoir la certitude que
ce que j’ai emmagasiné en chaleur humaine et en générosité durant ces semaines,
me serviront à traverser l’hiver et à me projeter dans l’avenir. Je sais que je
suis privilégié et je suis reconnaissant.
Dans mon cas, l’atterrissage, sur la piste de la vie
courante, se fait graduellement et tout en douceur.
J’espère avoir assez de courage en 2015 pour sortir
davantage de mon confort pépère et poser des gestes qui peuvent, aussi minimes
soient-ils, améliorer un peu le sort des gens qui n’ont pas la même chance.
Jean-Luc Jolivet
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