lundi 14 juillet 2014


LE FESTIVAL

Voilà, c'est terminé.
La 47e édition du Festival d'été de Québec a pris fin hier soir. Je me sens un peu comme le bonhomme de Juste pour rire qui chiale en disant «maman, c'est finiiii !» Quoique 10 jours c'est parfait. Pas sûr que je «tofferais» un 10 jours de plus, à mon âge. 

Ce matin, je ne veux pas faire de bilan ou ajouter ma voix aux critiques parfois justes, parfois malhonnêtes. Je laisse ça aux spécialistes des chiffres, des statistiques et du talk radio.

Non, j'ai juste le goût de parler du pouvoir de la musique.

T'sé, quand débute le spectacle, quand les premières notes se font entendre. Soudainement, tout se fait plus léger. On oublie l'attente, le mal de jambes, la faim et le festivalier un peu fatigant devant nous, et surtout, on prend une pause des vicissitudes de la vie et des mauvaises nouvelles du bordel planétaire. On se laisse porter par la musique, la petite brise, la pleine lune et les effets de l'alcool.

On vit à fond cette grande messe, ce moment en communauté, attirés que nous sommes par le même groupe, par la même chanteuse, par le même chanteur, par les mêmes propos de l'artiste, et ça, malgré tout ce qui peut nous séparer. On ne fait qu'un.

Et c'est aussi ça la beauté du Festival. Se sentir un peu moins seul. Et pendant quelques heures, croire à un monde meilleur.

Musicalement vôtre,

Jean-Luc J.

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