LE BLUES DES CHIENS CONFINÉS
Les terrains vagues abandonnés
Les champs d’orge et de blé
Les promesses de chemins de fer
Les ruisseaux d’eau vive claire
J’ai la nostalgie de choses
Que je n’ai jamais connues
J’ai la nostalgie de roses
Qui écorchent les mains nues
Au rayon d’la vie en cage
Je
vous en passe un papier
C’est le
souffle de la rage
Qui
nous serre le collier
Je dois me faire à l’idée
Ce n’est pas demain la veille
Que mon horizon bouché
Ouvrira sur ces merveilles
C’est le lot des canidés
De ne pas avoir de marge
Mon museau bien enchaîné
Ne peut pas prendre le large
Au
rayon d’la vie en cage
Je
vous en passe un papier
C’est le
souffle de la rage
Qui
nous serre le collier
Sérieux le linoléum
N’est pas vraiment l’paradis
Si c’est c’que tu crois bonhomme
T’es vraiment un abruti
Le blues des chiens confinés
Durent depuis les temps anciens
Je n’veux pas faire pitié
Mon monde est un peu le tien
Au
rayon d’la vie en cage
Je
vous en passe un papier
C’est le
souffle de la rage
Qui
nous serre le collier
Jean-Luc Jolivet
Aucun commentaire:
Publier un commentaire